Bière & Santé

Bière et Santé : La bière est-elle bonne pour la santé ?

Les effets bénéfiques de la consommation de bière ne se manifestent que lorsque la quantité consommée est raisonnable, c’est-à-dire 1 à 2 bières par jour (de 50cl à1l par jour pour un homme et de 30cl à 60cl pour une femme).

 

L’essentiel de la bière

La bière tchèque est une boisson fermentée avec un taux d’alcool relativement bas, dont les ingrédients naturels contiennent une petite quantité de précieux nutriments, minéraux et vitamines.

→ 4 ingrédients naturels sont les éléments utilisés pour obtenir la bière :

  1. Houblons
  2. Levures
  3. Céréales (malt)
  4. Eau

 

 

→ La composition moyenne d’une bière lager de type Pils en Europe est la suivante :

  1.  Eau : 92%
  2. Alcool en volume : 4,4%
  3. Carbohydrates : 3% 
  4. Gluten : 0,3%
  5. Fibres : 0,2%
  6. Graisses : 0%
  7. Cholestérol : 0%

 

 

 

 

 

 

 

→ La bière contient également une faible quantité des éléments suivants :

  1. Polyphénols (qui protègent le cœur)
  2. Vitamine B
  3. Minéraux

 


étude « bière ET santé »

La bière est présente dans le régime alimentaire des Européens depuis des milliers d’années et au cours de notre évolution, elle s’est profondément ancrée dans nos traditions et notre culture. Des centaines de bières différentes sont brassées dans toute l’Europe. Comme la bière est fabriquée à partir de matières premières naturelles, elle peut jouer un rôle important dans l’alimentation des personnes adultes et s’inscrire durablement dans les modes de vie, à condition de s’en tenir à une consommation raisonnable.

L’étude « Bière et santé : consommation modérée comme partie d’un style de vie sain“, réalisée par l’Institut néerlandais de la bière (The Dutch Beer Institute), présente un résumé des connaissances scientifiques actuelles dans le domaine des avantages potentiels et des risques éventuels d’une consommation modérée de bière.


Jaroslav Racek, DrSc.: La bière comme aliment

« La bière peut simplement être définie comme une boisson à faible teneur en alcool, composée de 92 à 93% d’eau, de 4% d’alcool, de 0,5% de dioxyde de carbone et de 2,5 à 3,5% de l’extrait dit résiduel, qui contient, d’une part, des substances provenant des matières premières (malt et houblon), et d‘autre part des produits de l’activité métabolique des levures. La composition de la bière dépend de la quantité et de la qualité des matières premières utilisées et de la méthode de leur traitement. Plus de 3000 produits chimiques ont été trouvés dans la bière et plus de 800 ont été identifiés. Du point de vue nutritionnel (alimentation) et de la santé, les composants respectifs de la bière sont définis de la façon suivante :

L’alcool

Il est formé par l’action des levures sur l’extrait de moût ; les pourcentages de bière représentent le % d’extrait. Celui-ci contient principalement de l’amidon et ses dérivés ; la concentration en alcool est obtenue approximativement par une division par trois de la densité primitive de moût. Nous allons nous intéresser plus tard à l’alcool en tant que composant efficace de la bière.

L‘extrait résiduel après fermentation – il représente moins de 4% ; il contient une partie des sucres non fermentés et non fermentescibles et d’autres substances énumérées ci-dessous. La valeur énergétique de la bière (environ 1820 kJ, soit 440 kcal/l) est donnée principalement par l’alcool et par les sucres contenus dans l’extrait résiduel ; elle n’est pas négligeable, même si elle est inférieure à celle, par exemple, des boissons au cola ou des jus de fruits.

Polyphénols

Les polyphénols protègent le cœur et ont le pouvoir de neutraliser certains effets néfastes de l’alcool. Il favorise l’absorption.

Vitamine B

Il est possible de différencier la bière tchèque des autres bières étrangères, car de manière générale, elle contient plus de substances bénéfiques. Par exemple, elle contient au moins  :

  • 45% de vitamine B6 en plus
  • 30% de vitamine B1 en plus
Minéraux

En tant que produit d’origine végétale, la bière contient principalement :

  • du potassium
  • du magnésium
  • du calcium (faible quantité)
  • du phosphore (faible quantité)

Ne contenant pratiquement pas de sodium, qui retient l’eau dans l‘organisme, la bière a plutôt un effet diurétique.

Dans le cadre de notre étude, environ 100 hommes en bonne santé, entre deux âges, ont bu 833 ml de lager blonde (une grande et une petite bière) pendant 30 jours. Nous avons constaté une augmentation significative de la concentration de HDL-cholestérol, qui protège les vaisseaux sanguins du développement de l’athérosclérose.

Le niveau de fibrinogène a diminué, tout comme le risque de coagulabilité du sang – un caillot de sang est généralement ce qui bouche un vaisseau sanguin touché par l’athérosclérose et qui mène à une complication telle qu’une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral (apoplexie).

Cette quantité d’alcool, mentionnée ci-dessus, n’a pas affecté de manière significative la fonction hépatique, ni provoqué d’autres effets métaboliques que l’alcool peut parfois provoquer (taux élevé d’acide urique ou encore de graisses sanguines).

Contrairement à la consommation régulière de vin, le niveau d’homocystéine, un acide aminé, également suspecté de favoriser le développement de l’athérosclérose et de la coagulation sanguine, n’a pas augmenté. Cela est probablement dû à la teneur importante en vitamines de groupe B, en particulier la B6, la B12 et l‘acide folique, qui sont nécessaires pour éliminer l’homocystéine.

Cependant, il faut souligner à nouveau que les effets bénéfiques de la consommation de bière ne se manifestent que lorsque la quantité consommée est raisonnable, c’est-à-dire 1 à 2 bières par jour (grande pour les hommes, petite pour les femmes). L’effort conjoint des médecins et des producteurs de bière devrait être de promouvoir cette façon particulière de boire de la bière et de prendre position contre une consommation de quantité plus importante, même prise occasionnellement.

Notre deuxième étude, qui a étudié la pression osmotique (osmolalité) de la bière de diverses origines et l’a comparée à la concentration d’alcool, a également donné d‘intéressants résultats. Il ressort, de façon évidente, des résultats de cette étude que l’osmolalité des bières étrangères n’est pratiquement déterminée que par l’alcool ; si l’on déduit l’effet de l’alcool, on avoisine pratiquement le zéro. En revanche, dans le cas des bières tchèques, en dehors de l’effet de l’alcool, la valeur d’osmolalité est aussi déterminée par l’extrait résiduel. Les glucides, les acides aminés et d’autres substances que celui-ci contient donnent à la bière son goût « dense » très caractéristique. Ainsi, contrairement aux bières étrangères, nos bières ont leur « corps » ; cette découverte peut servir d’argument supplémentaire pour appuyer la demande auprès de l’Union européenne d‘accorder à la République tchèque l’Indication Géographique Protégée « Bière tchèque » car elle serait correcte et justifiée.

 

LIRE L’ÉTUDE COMPLÈTE

 

À propos de l’auteur :
Pr. MUDr. Jaroslav Racek, DrSc., Diplômé de la Faculté de médecine à Pilsen (1975), spécialiste en biochimie clinique, candidat des sciences médicales dans le domaine de la biochimie, maître de conférences en biochimie, nommé professeur de biochimie clinique à la Faculté de médecine de l’Université Charles à Pilsen (1997). Il est le chef de l’Institut de biochimie clinique et d’hématologie de la Faculté de médecine de l’Université Charles et de l’Hôpital universitaire à Pilsen. Il est membre de nombreuses organisations de spécialistes en République tchèque et à l’étranger, et participe à de nombreuses commissions avec des chercheurs et des professionnels.

Source : ceske-pivo.cz


Les effets d’une consommation modérée de bière sur la santé des personnes

Une autre étude sur « Les effets d’une consommation modérée de bière sur la santé des personnes » a été menée par le MUDr. Simon Jirat :

« La surconsommation chronique d’alcool, entraînant des conséquences sociologiques et médicales graves, est souvent mentionnée dans les textes à destination du grand public comme des professionnels. A contrario, l’effet positif de la consommation modérée d’alcool – ici principalement en buvant de la bière – est très peu évoqué. Ce n’est que dans les dernières années que ce sujet a attiré l’attention et qu’un certain nombre d’études sérieuses ont été menées par des spécialistes . Ainsi, le grand public commence également à être informé des côtés positifs liés à la consommation de ces boissons.

Pour commencer, je vais citer un fin connaisseur de l’alcool, Mark Keller, qui saisit tout à fait la complexité de cette problématique : « L’alcool a plusieurs facettes. C’est non seulement un aliment, un liquide et une boisson rafraîchissante, mais également une substance purifiant et apaisant la douleur, et pouvant parfois apporter une sensation de bien-être. Mais, il peut également enivrer et causer une dépendance.“

« Du point de vue d’un médecin, je vais me focaliser sur l’aspect de la santé, lié à la consommation modérée de bière. Celle-ci, l’une des plus anciennes boissons du monde, génère toute une gamme d’effets positifs sur la santé humaine, qui ont pour origine l’action complexe de ses composants particuliers. En plus de cela, la bière représente une boisson très convenable, désaltérante, isotonique et équilibrée en ions, avec une basse teneur en alcool et avec un large spectre de vitamines. Elle convient également du point de vue diététique.

Les effets bénéfiques d’une consommation modérée de bière (c-à-d de 50cl à1l par jour pour un homme et de 30cl à 60cl pour une femme) sont les suivants :

  • La bière a un effet de protection quant à l’origine et l’évolution de l’athérosclérose.
  • Les cardiopathies ischémiques et la mortalité par infarctus aigu du myocarde et par accident vasculaire cérébral sont réduites.
  • Diminution de la pression artérielle en raison de la dilatation des vaisseaux sanguins et des modifications dans des proportions d’eau et de minéraux dans le sang.
  • Après avoir bu de la bière, le taux de sucre dans le sang baisse, ce qui, associé à un meilleur usage de l’insuline, a un effet positif sur le métabolisme des sucres et des graisses.
  • La bière ne contient ni le cholestérol ni d’autres graisses, et même si cela peut paraître incroyable, elle est caloriquement plus pauvre que, par exemple, le jus de pomme, le lait ou les boissons au coca.
  • Simultanément à l’intervention dans le métabolisme des graisses, la proportion de graisse corporelle diminue.
  • Remède naturel idéal pour lutter contre le stress (élimine les tensions, favorise la sociabilité et la compréhension).
  • La bière est utilisée avec succès pour stimuler le goût et soutenir l’ensemble du processus digestif ; elle est particulièrement adaptée à certaines maladies du fonctionnement du tube digestif.
  • Elle agit contre la formation de calculs biliaires et de calculs urinaires grâce à ses propriétés diurétique et l‘augmentation de la sécrétion biliaire.
  • Les effets antioxydants de certaines substances de la bière peuvent contribuer à une réduction du risque de tumeurs malignes.

L’effet bénéfique de la bière sur le corps humain repose sur un équilibre et l’impact complexe des substances contenues dans la bière. Tout d’abord l’alcool :

l’alcool

Sur la base de l’analyse d’un certain nombre d’études réalisées sur de grands groupes d’individus, son effet antisclérotique significatif peut être documenté. Le principe est d’augmenter l’effet bénéfique du bon cholestérol, le HDL. Celui-ci renvoie l’excès de cholestérol total au foie, où il est décomposé. Le composant défavorable, le cholestérol LDL, celui qui se dépose dans les vaisseaux sanguins et cause un rétrécissement sclérotique des artères, se trouve en partie renvoyé et son taux n’augmente pas ou même diminue légèrement. De plus, en raison de son effet sur les plaquettes, l’alcool réduit la coagulation sanguine, empêchant ainsi la formation de caillots sanguins dans les artères, et donc la formation de complications graves. L’alcool augmente le flux sanguin vers le cerveau et dilate les artères coronaires. A des doses plus faibles, il abaisse la pression artérielle ; il a un effet diurétique et corrige favorablement le rapport du sodium et du potassium dans le sang et l’urine.

les sucres

Les sucres présents dans la bière sont rapides et faciles à exploiter et représentent une source d’énergie facilement disponible. La plupart des bières (filtrées et pasteurisées) sont relativement pauvres en protéines, mais il est très important qu’elles contiennent tous les acides aminés dits essentiels, qui sont nécessaires pour la production de protéines dans le corps. Ainsi, la bière représente un complément nutritionnel approprié pour un régime pauvre en protéines.

les minéraux & oligo-éléments

La bière contient une grande quantité de minéraux et oligo-éléments importants (en particulier le potassium et le magnésium), nécessaires au bon fonctionnement de tous les organes du corps. Les vitamines, en particulier du groupe B, y sont également présentes de façon importante, mais aussi d’autres vitamines, plus concrètement les vitamines solubles dans de l‘eau, qui agissent comme coenzymes dans un certain nombre de processus métaboliques.

les antioxydants

La teneur en polyphénols végétaux dans la bière est assez élevée. En tant qu’antioxydants (nommés balayeurs de radicaux libres), ils sont très bénéfiques pour le ralentissement du développement de l’athérosclérose. Ils fonctionnent de la même façon contre le cancer. A leur tour, les flavonoïdes freinent la fonction des plaquettes et augmentent ainsi l’effet anticoagulant de l’alcool lui-même. Le dioxyde de carbone augmente le flux sanguin vers la muqueuse buccale et la production de salive et de sucs gastriques ; il favorise également l’excrétion des déchets par les …

LIRE L’ÉTUDE COMPLÈTE

 

À propos de l’auteur :
MUDr. Simon Jirat, diplômé de la 1ére Faculté de médecine de l’Université Charles à Prague (1994). Il exerce à l’Hôpital universitaire général à Prague et à la 1ère Faculté de médecine de l’Université Charles, le 2ème Département de médecine interne – Département de cardiologie et d’angiologie à Prague.

Source : ceske-pivo.cz


La bière tchèque contient plus de substances bénéfiques pour la santé

L’Institut de recherche sur le brassage et le maltage (VÚPS) a publié de nouvelles découvertes sur la composition de la bière tchèque. En analysant 38 échantillons de bières de type Pilsner, il a confirmé les propriétés uniques de la bière tchèque, qui montrent que la bière tchèque contient plus de substances bénéfiques pour la santé que la bière étrangère. Les recherches de longue durée montrent qu’une consommation modérée de la bière tchèque peut avoir un effet positif dans la prévention de certaines maladies, diminuant le risque d’athérosclérose, réduisant le stress, renforçant la circulation sanguine. Certaines des substances de la bière (telles que le xanthohumol et l’isoxanthohumol) possèdent des propriétés anticancéreuses et antibactériennes. La bière tchèque contient une teneur en vitamines B significativement plus élevée que les bières étrangères et, grâce à sa quantité équilibrée d’ions, elle est considérée à juste titre comme une boisson ionique.

« Dans notre institut, nous poursuivons la recherche de longue durée des marqueurs de la bière tchèque, c’est-à-dire des propriétés typiques par lesquelles la lager tchèque peut, avec certitude, se différencier des bières européennes de même type », explique le RNDr. Karel Kosař, CSc., directeur de VÚPS.

« La caractéristique principale a été définie dès 2004 et le texte élaboré alors représentait déjà l’un des documents phares pour la demande d’obtention de l’Indication Géographique Protégée pour la « Bière tchèque ». Actuellement, nous nous focalisons sur les substances bénéfiques pour la santé ; la recherche se concentre sur les bénéfices potentiels pour la santé dus à une consommation modérée de la bière tchèque. Nous avons comparé 22 bières tchèques et 16 bières étrangères pour lesquelles nous avons procédé à une analyse des vitamines du groupe B, des polyphénols, des phytoestrogènes, des glucides et des fibres. Il est possible de différencier la bière tchèque dans tous les éléments observés, car de manière générale, elle contient plus de substances bénéfiques. Par exemple, elle contient, par rapport aux bières étrangères, au moins 45% de vitamine B6 en plus, 30% de vitamine B1 en plus et 55% de phytoestrogènes en plus » , ajoute Karel Kosar.

« En principe, ces résultats valident nos hypothèses. La bière tchèque contient en moyenne 8 unités d’amertume de plus que les bières étrangères en raison des quantités plus importantes du houblon de Saaz, utilisé à la salle à brasser“, ajoute Ing. Vera Honigova, manager de recherche chez VUPS. « Cela représente une condition pour obtenir un taux plus élevé de phytoestrogènes. Elle contient également une quantité plus importante de malt, moins de substituts en sucre et une fermentation atténuée typique pour la bière tchèque, ce qui a pour conséquence un effet positif sur le volume et plus précisément sur la composition des glucides, des polyphénols et des fibres. »

En prenant en compte la teneur en alcool de la bière tchèque, la consommation journalière recommandée est évaluée à trois canettes de 33 cl pour un homme et de deux canettes pour une femme. Cette quantité est déjà suffisante pour couvrir à 100% la quantité journalière recommandée de vitamine B1. En plus, la bière contient un mélange naturel de minéraux (plus particulièrement de potassium et de magnésium) qui en font pratiquement une solution ionique. La valeur énergétique de la bière est d’environ 50% seulement de celle d’une même quantité de vin. De même, la valeur énergétique de la bière sans alcool est d’environ 50% seulement de celle des boissons sans alcool à base de coca. « Une consommation modérée de bière tchèque peut être considérée comme une mesure de prévention parfaite pour éviter certaines maladies dites de civilisation. Elle diminue le risque d’athérosclérose, réduit le stress, renforce la circulation sanguine et certaines des substances de la bière (telles que le xanthohumol et l’isoxanthohumol) possèdent des propriétés anticancéreuses et antibactériennes », ajoute Ing. Věra Hönigová.

TÉLÉCHARGER L’ÉTUDE (VERSION ANGLAISE)

 

Source : ceske-pivo.cz

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